lundi 16 juin 2014

Fuite d'Uyuni

Coucou,

En arrivant à Uyuni, une nouvelle galère m'attendait car le conflit n'était pas fini (Voir article précédent). Impossible de poursuive ma route. La responsable de l'agence me propose de prendre une chambre d'hôtel en attendant que la situation s'arrange. Le conflit dure depuis déjà 5 jours et la population devient de plus en plus agressive. Découragé et fatigué, je m'installe dans une chambre sordide, évidemment sans chauffage avec un filet d'eau chaude pour se laver sachant que je n'ai pas pris de douche depuis trois jours (Décidément la Bolivie n'est pas le pays des grands décrassages). Après encore une nuit glacée, je vais voir la responsable de l'agence qui m'annonce que le conflit n'est toujours pas réglé et qu'il faut attendre. Il n'y a que l'aéroport qui fonctionne mais les quelques vols qui existent sont déjà pleins. Rien avant une semaine. Je lui demande s' il y a une possibilité de rejoindre un petit village afin de sortir de cette ville où il n'y a rien à faire. Elle me répond que c'est pratiquement impossible mais que je peux toujours essayer de trouver une voiture particulière. Sur ce, elle me rembourse mon billet de bus pour Potosi et me laisse choire sur le trottoir. Déboussolé, le moral plutôt dans les chaussettes,  je pars à la recherche d'une solution. Je passe à l'office du tourisme et la personne de l'accueil est encore plus décourageante. Je reprends mes recherches à travers la ville et je tombe sur une personne, que j'avais rencontré avant de partir dans le désert, qui me demande si je ne cherche pas une place dans une voiture pour partir de la ville. Je réponds aussitôt que je suis prêt à partir n'importe où. Elle me propose la ville de Tupiza. Je récupère mes affaires à l'hôtel et une demi heure plus tard, je me retrouve dans une jeep avec 4 étrangers et un Bolivien + le chauffeur en route pour le sud de la Bolivie. 5 heures après, à travers des chemins de terre, des rios et des bancs de sable, j'arrive à destination pour 50 US$ au lieu de 40$B en bus local. Très cher la course mais au moins j'ai reussi à quitter cette ville horrible.

Bon vent de soulagement.

Chris le globe trotteur.



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